Niks Matvejevs, A.Skrabane, Marija Naumova
Vides, vides, Vois, mes mains sont vides Dans notre pays Je deviens apatride. J'entends le glas, Sonner la fin sinistre du combat Vide, vide, Vois, mon c?ur est vide. Tout s'est figé Dans le cercle rigide. Le sable d'or Luit, tente et trahit Le matador. Vides, vides Vois mes yeux sont vides Pas une larme Dans ces deux puits arides Mais le jour vient Et lèche mes blessures Comme un chien. Vide, vivre Ma désespérence éclaire Triste feu d'amour Cette pauvre victoire d'un jour Futile et vaine Nourrit ma peine Puis je veux jouir encore De l'étreinte du tendre avec sa mort.